Introduction: The prevalence of hepatitis C in Canada is not known. There is limited information on most small area populations such as Prince Edward Island.
Methods: A retrospective approach was used to obtain detailed information on all cases of hepatitis C identified in Prince Edward Island from December 1990 to September 1995. Cases were reviewed for demographic, clinical and risk factor information, including blood donation and transfusion histories.
Results: There were 54 RIBA confirmed cases of hepatitis C infection included in the Prince Edward Island Hepatitis C Database, of which 38 (70%) were males. Age ranged from 18 to 76 years, with a mean age of 38 years. Twenty-eight (52%) of the cases had a history of injection drug use, and 24 (44%) had received blood or blood products in the past. There were five cases with neither of these risk factors identified.
Discussion: The results suggest that, in this small, primarily rural population, injection drug use is the most common means of hepatitis C transmission, followed by receipt of blood or blood products.
Introduction: On ignore quelle est la prévalence de l’hépatite C au Canada. On dispose de peu de renseignements sur la plupart des populations occupant un territoire restreint, telle celle de l’Île-du-Prince-Édouard.
Méthodes: On a entrepris un programme de surveillance de l’hépatite C dans l’Île- du-Prince-Édouard afin de recueillir des renseignements sur tous les cas répertoriés dans cette province entre décembre 1990 et septembre 1995. On a examiné les dossiers de chaque cas afin de noter les informations démographiques et cliniques ainsi que les facteurs de risque, incluant les antécédents de dons de sang et de transfusions sanguines.
Résultats: On a répertorié 54 cas d’infection par le virus de l’hépatite C, confirmés par RIBA, ans la base de données sur l’hépatite C de l’Île-du-Prince-Édouard, dont 38 (70 %) sont de sexe masculin. L’âge varie de 18 à 76 ans et l’âge moyen est de 56 ans. Vingt-huit (52 %) des cas ont des antécédents d’usage de drogues injectables et 24 (44 %) ont déjà reçu du sang ou des produits sanguins. On note cinq cas où aucun de ces facteurs de risque n’a été observé.
Discussion: D’après les résultats, dans cette population restreinte et principalement rurale, l’usage de drogues injectables est le mode de transmission de l’hépatite C le plus courant, suivi de la transfusion de sang ou de produits sanguins.